Andreas Horvath: «Lillian est un film qui traite de la déconnexion au monde»

ARTNEWSPRESS: INTERVIEW – Road-movie au cœur de l’Amérique rurale d’aujourd’hui, le film d’Andreas Horvath convoque Hitchcock, Antonioni, Nicolas Roeg et même La Ruée vers l’or de Chaplin.

De passage à Paris, le réalisateur autrichien Andreas Horvath évoque son film, sélectionné à Cannes dans le cadre de la Quinzaine des réalisateurs.

LE FIGARO. – Vous souvenez-vous de quelle manière est né ce road-movie?

Andreas HORVATH. – Il est difficile de me rappeler comment ce film est né dans mon esprit car cela remonte à très loin dans le passé. Disons, probablement en 2004. Tout ce que je peux dire, c’est qu’il est inspiré d’une histoire vraie. Je l’ai entendue par accident, d’ailleurs. Je participais à un festival de cinéma au Canada, et je suis allé passer quelques jours chez des amis à Toronto. Ils m’ont accueilli en même temps qu’un autre ami à eux que je ne connaissais pas. Un écrivain originaire d’Alaska, complètement décalé, qui avait vécu plusieurs mois dans une petite cabane en bois pour expérimenter la solitude. C’est lui qui m’a raconté l’histoire de Lillian Alling, dont l’origine était inconnue à l’époque. Je n’ai pu trouver aucune information à propos d’elle sur internet

https://lefigaro.fr

Olivier Delcroix

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