Artnewspress : Découvrez une sélection de petites pépites méconnues et cachées dans le catalogue Disney+ !
- Ces films sont disponibles sur Disney+
Le Trou noir marque la première incursion du studio Disney dans le genre du space opera. Situé à la fin du XXème siècle, au cœur d’une galaxie lointaine, le film nous embarque à bord du vaisseau d’exploration Palomino qui, alors qu’il retourne vers la Terre, détecte la présence d’un puissant trou noir et d’une gigantesque station spatiale, l’USS Cygnus, disparue en mission vingt ans plus tôt. Né de la volonté de faire des projets plus adultes, Le Trou noir est aussi le premier film Disney a être classé PG, c’est-à-dire nécessitant l’accompagnement d’un adulte pour être vu. Porté par Anthony Perkins et Ernest Borgnine, le film est un échec à sa sortie. S’il a été incompris, certains fans de SF estiment qu’il mérite d’être désormais redécouvert.
Sorti en 1992 aux États-Unis mais resté inédit en France, Newsies est enfin visible sur Disney+. Cette comédie musicale s’intéresse à de jeunes distributeurs de journaux à New York en 1899 qui font grève afin d’obtenir de meilleures conditions de travail. On y voit (et entend) un jeune Christian Bale, alors âgé de 18 ans et révélé quelques années plus tôt par L’Empire du soleil de Steven Spielberg, pousser la chansonnette. Côté musique justement, on doit les morceaux à J.A.C. Redford et Alan Menken, compositeur phare de Disney qui a signé les bandes-originales de La Petite Sirène, Aladdin et La Belle et la bête. Boudé à sa sortie, Newsies a finalement rencontré le succès avec son adaptation sur les planches de Broadway, ainsi qu’en vidéo et DVD. Quant au réalisateur Kenny Ortega, les fans de musicals Disney le connaissent bien puisqu’il réalisera bien plus tard la trilogie High School Musical.
Si son nom n’est pas vraiment familier auprès du grand public, Joe Johnston a signé des grands succès populaires, comme Chérie, j’ai rétréci les gosses, Jumanji et Captain America : First Avenger. En 1991, il signe Les Aventures de Rocketeer, qui ne rencontre malheureusement pas le même destin que les films cités ci-dessus. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, un jeune homme découvre une mini-fusée qui lui permet de voler dans les airs. Il s’en sert pour devenir le Rocketeer, une sorte de super héros en guerre contre l’ennemi nazi. Adapté d’un comic book de Dave Stevens, le film séduit par son imagerie rétro, hommage au cinéma hollywoodien des années 30. Ce divertissement familial, avec son héros affrontant des nazis, n’est pas sans rappeler un certain Indiana Jones.
Film d’animation le plus cher de l’histoire à sa sortie en 1985 avec 30 millions de dollars, Taram et le chaudron magique n’en rapporte que 21 millions. L’histoire suit un apprenti sorcier dans un pays enchanté qui doit empêcher le Seigneur des Ténèbres d’étendre sa domination maléfique. Conçu par Disney pour être un film révolutionnaire capable de propulser le studio dans une nouvelle ère, le long-métrage va connaître une production chaotique (retards, départs de certains animateurs, nouveau montage) et faire un flop en salles, jugé trop violent et sombre pour un jeune public. Maudit, mal aimé, voire oublié, Taram et le chaudron magique mérite une seconde chance !
Documentaire sorti en 2010, Waking Sleeping Beauty nous plonge dans les coulisses des studios d’animation Disney alors qu’ils traversent, dans le milieu des années 1980, une passe difficile et essuient plusieurs échecs. Le film retrace la façon dont Disney va retrouver sa magie et signer des classiques comme La petite sirène, La Belle et la bête, Aladdin et Le Roi Lion. Une renaissance accompagnée d’une rivalité acharnée entre Roy Disney, Michael Eisner et Jeffrey Katzenberg. Waking Sleeping Beauty se montre passionnant de bout en bout et livre de précieuses archives inédites. En s’interrogeant sur le cinéma, en tant qu’art et industrie, ce documentaire n’est pas réservé qu’aux amateurs de Disney mais constitue une oeuvre incontournable pour tous les cinéphiles.