Heidi sur France 3 : choix de l’actrice, difficultés de tournage… Tout sur le film

Artnewspress : 

A l’occasion de la diffusion de Heidi ce soir sur France 3, retour sur la genèse de cette adaptation de l’œuvre littéraire culte.

Personnage emblématique de la littérature, popularisé grâce à la série animée japonaise culte des années 70, Heidi s’est offert une nouvelle jeunesse avec le film d’Alain Gsponer sorti en 2016. Dans le but de se démarquer des nombreuses oeuvres tirées de l’univers de la fillette, les producteurs ont cherché à se rapprocher un maximum du roman d’origine, publié en 1880 par Johanna Spyri.

Ce sont plus précisément les deux romans “Heidi” de 1880 et “Heidi grandit” de 1881 qui ont été pris comme bases de travail pour le film. La scénariste Petra Biondina Volpe a également porté beaucoup d’intérêt au caractère de Heidi, qu’elle voulait très sauvage et révoltée, avec un côté garçon manqué qui se bat contre l’ordre établi.

Trouver l’actrice parfaite pour incarner au mieux ce personnage complexe ne fut donc pas une mince affaire. Car en plus de dénicher un talent, les producteurs tenaient à caster une fille native de Suisse mais également qui parlait le suisse allemand et plus particulièrement le dialecte usuel du canton des Grisons (ce qui a réduit le champ d’investigation). Après plusieurs mois d’auditions, le choix s’est porté sur Anuk Steffen qui avait été remarquée dès le début. Le choix n’a pas été effectué en fonction du physique de la jeune fille mais sur son jeu et sa capacité à supporter une longue période de tournage.

La même volonté s’est imposée pour le réalisateur. Afin d’être au plus près de l’histoire d’origine, les producteurs ont fait appel à Alain Gsponer, metteur en scène de langue suisse allemande, idiome choisi pour le film. C’est aussi après avoir fait ses preuves à la réalisation du Petit fantôme, l’ayant amené à travailler avec des enfants et des animaux, que les producteurs ont jeté leur dévolu sur lui. Pour se préparer au tournage, le réalisateur s’est bien évidemment documenté sur Heidi et la vie à son époque, mais s’est aussi imprégné de la vie d’antan en se rendant dans les Alpes pour y vivre sans électricité et en ramassant du bois.

L’un des enjeux du film était de représenter la nature suisse de la manière la plus authentique possible, ce qui a été difficile compte tenu du réseau routier dense du pays et de ses nombreuses stations de sports d’hiver. De ce fait, des moyens digitaux pour changer des toits, transformer des façades ou encore supprimer les caténaires des lignes de chemin de fer, ont été d’une grande aide dans la conception du long-métrage. L’équipe a également été confrontée aux caprices de la météo. Alain Gsponer se souvient d’une journée d’été particulière durant laquelle la neige est tombée abondamment, obligeant le tournage à attendre qu’elle fonde pour pouvoir reprendre les prises.

Leur ténacité et leur volonté ont été payantes puisque le film est l’un des plus gros succès du cinéma suisse au box office mondial et il est dans le top 25 des films familiaux préférés des spectateurs d’AlloCiné.

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