La Casa de Papel (Netflix) : tournage catastrophe, flop en Espagne… 7 choses apprises dans le documentaire

ArtNewsPress : Netflix a mis en ligne le même jour que la saison 4 un documentaire décryptant le phénomène La Casa de Papel. AlloCiné vous fait la liste des choses que l’on y a apprises.

Il est recommandé d’être à jour dans La Casa de Papel avant de lire cet article.

LA SÉRIE A FAIT UN FLOP EN ESPAGNE

C’est la chaîne Antena 3 qui a diffusé tout d’abord la série La Casa de Papel. Si le premier épisode a attiré plus de 4,5 millions de spectateurs, l’intérêt des fans s’est peu à peu essoufflé, et les audiences ont dégringolé. Quand la chaîne diffuse la fin de la partie 2, plus personne n’est là pour regarder le dénouement du casse, au grand dam des acteurs et de l’équipe de production. C’était donc la fin pour La Casa de Papel… jusqu’au jour où Netflix décide d’ajouter à son catalogue la première puis la seconde saison de la série, sans trop y croire. La suite de l’histoire, on la connaît.

LA SÉRIE NETFLIX LA PLUS VUE EN FRANCE

En France, en Italie, en Argentine… on apprend dans ce documentaire que La Casa de Papel est la production Netflix la plus regardée (films et séries confondus) dans plusieurs pays. Dans l’hexagone, elle est très vite rentrée dans la pop culture, en témoignent les nombreuses reprises du titre phare “Bella Ciao” (Maitre Gims/Vitaa/Slimane, Rémy…) et les masques de Dali qui se sont vendus comme des petits pains.

DES SCÈNES QUI VIRENT À LA CATASTROPHE

De l’argent comme s’il en pleuvait… si l’on en croit les équipes techniques, trois scènes de la série (situées en saison 3) ont été particulièrement difficiles à tourner. Et notamment la plus impressionnante qui précède le second braquage : le largage par dirigeable de millions de faux billets. Entre la pluie qui a transformé le papier en bouillie, les machines à vent qui sont tombées en panne et le retard accumulé dans la journée, cette scène aura été un vrai casse-tête à tourner comme l’explique Jesus Colmenar, l’un des réalisateurs. Le temps a en effet été peu clément envers les équipes durant le tournage des deux dernières parties : Alvaro Morte (Le Professeur) et Darko Peric (Helsinki) ont frôlé le malaise sur le tournage lorsqu’ils ont dû tourner en Asie sous 40 degrés, tout en portant des tenues chaudes (la scène devait avoir lieu dans Atlantique nord). Enfin, le dernier défi relevé par les assistants techniques concerne les scènes tournées sous l’eau, dans le coffre-fort. Le tournage a eu lieu dans les studios de Pinewood en Angleterre et c’est en voulant filmer qu’ils se sont rendus compte d’un petit problème : la décoration s’est oxydée sous l’eau, les lingots ont rétréci et même changé de forme à cause de la pression. “C’était catastrophe après catastrophe ! On a beaucoup appris et fait beaucoup d’erreurs”, nous révèle Abdon Alcaniz, autre réalisateur de la série. Au final, plus de 3000 d’entre eux ont dû être retouchés en post-production.

NOM DE CODE : TOKYO

Pourquoi les personnages portent-il des noms de ville ? L’un des scénaristes de la série répond à la question : c’est en voyant le mot Tokyo écrit sur le t-shirt d’Alex Pina, le showrunner, qu’il a eu l’idée de nommer ainsi le personnage d’Ursula Corbero. Les autres noms lui sont ensuite venus naturellement.

BERLIN AURAIT PU NE JAMAIS EXISTER

Imaginez La Casa de Papel… sans Berlin (Pedro Alonso) ? Celui qui est devenu l’un des personnages préférés des fans (au point d’être  “ressuscité” après sa mort) aurait pu être différent voire ne pas exister. En parlant de la complexité de ce personnage, le showrunner révèle en effet dans le documentaire que certains n’étaient pas du tout convaincus et qu’ils le trouvaient même problématique : “Quelqu’un m’a dit : “Il n’est pas de notre époque. Vous devriez le retirer de la série. Je leur ai répondu : c’est un psychopathe misogyne et narcissique, mais on peut avoir un personnage comme ça. Le public décidera librement ce qu’il doit en penser.” Mais heureusement pour nous, Alex Pina s’est battu et a eu raison.

UN PLAN SUR MESURE

Si les intrigues de La Casa de Papel dépassent souvent la réalité pour nous divertir et nous rendre addict, on apprend dans le documentaire que les scénaristes se sont approchés d’experts pour rendre le casse de la Banque d’Espagne le plus réaliste possible. Ils ont notamment fait appel à une documentaliste et un ingénieur naval afin qu’ils trouvent un moyen d’entrer dans le coffre-fort inondé d’eau. La solution proposée est celle que l’on voit dans la série : il faut utiliser un sas de décompression. Ensuite, comment faire sortir des lingots d’or sans se faire attraper ? Là aussi, la solution est toute simple : il suffit de les faire fondre pour les transformer en micro-billes. Après un passage par un atelier de joaillier, les équipes de la série ont donc appris la véritable technique pour faire disparaître des lingots…

DES SCÈNES ÉCRITES AU FIL DU TOURNAGE

Si Alex Pina avoue avoir attendu deux mois avant d’accepter la proposition de Netflix qui avait commandé une saison 3, lui et son équipe ont vécu un tournage aussi intense que les acteurs. En effet, certaines scènes et intrigues des deux dernières saisons ont été écrites au fil du tournage, laissant les réalisateurs dans le flou total. Ainsi, personne ne connaissait la fin, “pas même les scénaristes” a révélé en riant Rodrigo de la Serna (Palermo). “Parfois dans une scène on voit quelque chose de super et on change de cap” avoue quant à lui Alex Pina. Un choix qui a mené à quelques situations cocasses, surtout lorsque les scénaristes ont dû jouer les scènes par visio pour que le réalisateur et son équipe puissent visualiser, en direct du plateau, ce qu’ils doivent tourner exactement…

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