Artnewspress : Replongez-vous dans l’ambiance des années 90 avec une sélection de 6 films actuellement disponible sur Netflix, l’occasion de (re)découvrir par exemple “Peur de rien” avec Manal Issa et Vincent Lacoste, ou encore “Invictus” de Clint Eastwood.
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Les années 90. Lina, 18 ans, débarque à Paris pour ses études. Elle vient chercher ce qu’elle n’a jamais trouvé au Liban, son pays d’origine : une certaine forme de liberté. L’instinct de survie comme seul bagage, elle vogue d’un Paris à l’autre au rythme de ses rencontres amoureuses. Parce qu’à 18 ans, on rêve d’embrasser le monde et pas qu’un seul garçon… Film initiatique, teinté de romance et de comédie, Peur de rien de Danielle Arbid met au premier plan une très belle distribution, notamment la révélation Manal Issa, avec une BO parfaite, de Niagara à Carte de séjour.
Le réalisateur Arnaud Desplechin plonge dans des souvenirs, qui nous emmènent notamment dans les années 80 alors que Run DMC tourne sur les platines. Dans Trois souvenirs de ma jeunesse, on retrouve le personnage fétiche du cinéaste, Paul Dédalus qui se souvient… De son enfance à Roubaix… De ses seize ans… De ses dix-neuf ans, de sa sœur Delphine, de son cousin Bob, des soirées d’alors avec Pénélope, Mehdi et Kovalki, l’ami qui devait le trahir… De ses études à Paris. Et surtout, Paul se souvient d’Esther. Elle fut le cœur de sa vie. Doucement, « un cœur fanatique ». Un film poétique et foisonnant, passé par la Quinzaine des réalisateurs en 2015.
Après 120 battements par minute et Sauvage, la révélation Félix Maritaud est la tête d’affiche de Jonas, téléfilm à l’origine diffusé sur Arte et à présent disponible sur Netflix. Réalisé par Christophe Charrier, l’intrigue suit Jonas, qui un soir de 1997 se retrouve seul et terrorisé dans la voiture de son père, à l’arrêt dans une station-service. Des années plus tard, à 30 ans passés, le jeune homme finit enfin par affronter les fantômes du passé pour faire le deuil de son adolescence et de sa première histoire d’amour. Un très beau téléfilm qui alterne les époques, des années 90 à aujourd’hui, avec une excellente distribution.
Clint Eastwood nous emmène en 1994, alors que l’élection de Nelson Mandela consacre la fin de l’Apartheid, mais que l’Afrique du Sud reste une nation profondément divisée sur le plan racial et économique. Le cinéaste entouré notamment de Matt Damon revient, dans Invictus, sur le parcours de la modeste équipe de rugby sud africaine qui va tenter de se présenter au Championnat du Monde 1995…
Après le rugby et Invictus, place à une autre coupe du monde, dans le monde du foot cette fois-ci… Le jour parfait, documentaire de Jean-Pierre Devillers, revient sur ce jour du 12 juillet 1998 : le pays entier est en bleu, uni derrière son équipe de France de football. Un moment d’histoire s’écrit. La France devient pour la première fois championne du monde. Une journée de communion devenue aujourd’hui inoubliable…
