Tolkien

ARTNEWSPRESS: Réalisé par Dome Karukoski, Tolkien revient sur la jeunesse et les années d’apprentissage du célèbre auteur britannique. Orphelin, il trouve l’amitié, l’amour et l’inspiration au sein d’un groupe de camarades de son école. Mais la Première Guerre Mondiale éclate et menace de détruire cette « communauté ». Ce sont toutes ces expériences qui vont inspirer John Ronald Reuel Tolkien dans l’écriture de ses romans de la Terre du Milieu.

Étant un grand fan des œuvres littéraires de Tolkien, ainsi que des adaptations cinématographiques qui ont vu le jour (Le Seigneur des Anneaux, Le Hobbit), c’est avec un intérêt tout particulier que je me suis plongé dans ce biopic racontant la jeunesse d’un des auteurs les plus célèbres de la planète. Et s’il faut reconnaître que le long-métrage ne révolutionnera certainement pas le genre de par sa forme et sa narration extrêmement classiques, il n’en demeure pas moins un film au charme fou, qui plaira indéniablement aux amoureux du travail de l’auteur. Construit sur de traditionnels flashbacks, le récit s’attache à décrire les événements qui ont conduit Tolkien à concevoir l’une des plus grandes sagas fantastiques de tous les temps. Voyageant constamment entre le champ de bataille (moment charnière dans la vie de l’auteur) et les bancs d’Oxford (période où il rencontrera ses amis les plus précieux), l’histoire s’avère au final relativement dense, véhiculant – scènes après scènes – toutes les valeurs chères à l’écrivain. Dans Tolkien, il est ainsi beaucoup question d’amitié, de camaraderie, d’amour, mais également de bravoure et de solidarité. Autant d’éléments qui constituent indéniablement le cœur des romans de l’auteur britannique.

Visuellement, le film n’est pas inintéressant non plus puisque si les séquences anglaises ne brillent pas forcément par leur originalité (tout en étant néanmoins d’excellente facture), celles de guerre proposent en revanche une mise en scène enlevée et une photographie de toute beauté, dévoilant par conséquent des plans tout à fait somptueux. Plutôt bien écrit, le long-métrage rend aussi parfaitement hommage au langage, thématique chère à Tolkien qui occupe ici une place prépondérante. Certes, les spectateurs les moins familiers avec les travaux ou la vie de l’auteur risquent probablement de rester sur leur faim, le biopic préférant miser sur la symbolique émotionnelle des choses plutôt que sur la richesse informationnelle, mais pour les autres, le charme devrait opérer sans problème. Enfin, impossible de parler de Tolkien sans évoquer la grande qualité du casting. En particulier bien sûr Nicholas Hoult qui démontre, films après films, son aisance dans le registre dramatique. D’une belle justesse, le comédien se montre capable de distiller de puissantes émotions simplement avec son regard. A ses côtés, Lily Collins incarne son grand amour Edith Bratt avec une sensibilité touchante.

Emmené par un Nicholas Hoult remarquable dans la peau du célèbre auteur britannique, Tolkien est donc un biopic, certes classique, mais au charme indéniable. Plutôt bien écrit, le film voyage constamment du champ de bataille aux bancs d’Oxford pour décrire les événements qui ont conduit l’écrivain à concevoir l’une des plus grandes sagas fantastiques jamais écrites. Un joli moment de cinéma !

 

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