Paris International Fantastic Film Festival : nos trois films coup de cœur – Le Parisien

ARTNEWSPRESS: La 9e édition du PIFFF (Paris International Fantastic Film Festival ) s’achève ce mardi soir au cinéma Max-Linder avec la projection, en clôture, du long-métrage finlandais « Dogs don’t wear pants ».

Un cru 2019 quelque peu bousculé par les grèves, on s’en doute. Cyril Despontin, délégué général, du festival, estime que l’affluence a chuté en moyenne d’environ 20 % par rapport aux années précédentes. « On a bien vu ce week-end que la fréquentation était quand même plutôt bonne. Etant données les circonstances, ça fait très chaud au coeur, assure-t-on du côté des organisateurs. Et les spectateurs habitués qui n’ont pas pu venir nous ont envoyé des messages pour nous dire qu’ils étaient désolés de ne pas pouvoir nous rejoindre et profiter de leur rendez-vous annuel de décembre! »

Parmi les films proposés que nous avons réussis à voir se distinguent d’emblée trois titres.

« I see you », production américaine d’Adam Randall, avec Helen Hunt. Un polar naviguant aux lisières du fantastique, qui prend à mi-parcours totalement à rebrousse-poil le spectateur. Helen Hunt y joue le rôle d’une mère de famille infidèle dont le mari, policier, enquête sur une disparition d’enfant. Malin et carrément malsain par instants. Pour l’instant, « I see you » n’est prévu que pour une sortie en numérique l’an prochain.

« Extra ordinary », un film irlandais de Mike Ahern et Enda Loughman, joue autant la carte de l’humour que celle du fantastique. Il met en vedette une drôle de monitrice d’auto-école dotée du pouvoir de communiquer avec les fantômes, qui lutte contre un musicien sataniste. Ce croisement de « S.O.S. Fantômes » avec « L’Exorciste » affiche des effets spéciaux convaincants et des séquences hilarantes, comme cet homme possédé par l’esprit d’un chien, ou le méchant, qui fredonne un hymne sataniste sur un air de supporter de foot… Espérons qu’un distributeur français s’intéressera à cet ovni !

« The Nest », un film d’horreur italien de Roberto De Feo. Ambiance gothique pour la description de cette petite communauté qu’on devine coupée du monde, dont les membres s’escriment à mener une vie normale afin de protéger Samuel, un jeune garçon handicapé. La révélation finale ne surprendra que ceux qui ne regardent jamais de films fantastiques. Mais l’oeuvre, qui peut évoquer « Les Autres » (avec Nicole Kidman, mais l’histoire n’est finalement pas du tout la même) préfère jouer la carte de l’atmosphère, des petits détails, des personnages ambigus. « The Nest » sortira en salles en France l’an prochain.

 

leparisien.fr
Michel Valentin

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