Ce soir sur Netflix : vous allez craquer pour François Civil dans cette comédie romantique connectée

Artnewspress: Envie de regarder une comédie romantique vraiment réussie ? Alors jetez-vous sans tarder sur “Deux moi”, fable contemporaine bourrée de charme signée Cédric Klapsich dans laquelle excellent François Civil et Ana Girardot.

Une comédie romantique 2.0. qui raconte la difficulté des jeunes adultes à trouver l’amour dans notre époque ultra-connectée, ça vous tente ? Alors on vous conseille vivement le Deux moi de Cédric Klapisch, sorti en salles en 2019 et qui est disponible sur Netflix. C’est drôle, tendre, émouvant et d’une grande justesse, avec un duo François Civil / Ana Girardot dont le charme ne vous laissera pas insensible.

Sorti en salles en 2019, Deux moi raconte l’histoire de Rémy et Mélanie, jeunes trentenaire qui vivent dans le même quartier parisien. Elle multiplie les rendez-vous ratés sur les réseaux sociaux pendant qu’il peine à faire une rencontre. Bref, deux victimes de cette solitude des grandes villes, à l’époque hyper connectée où l’on pense pourtant que se rencontrer devrait être plus simple…

Avec Deux moi, Cédric Klapisch voulait faire un portrait du Paris d’aujourd’hui par le biais d’un film simple centré sur deux célibataires à l’heure des réseaux sociaux. “Est-ce que l’usage d’internet et des réseaux sociaux fabrique du lien social ? Est-ce que la solitude est toujours la même qu’à l’époque de Chacun cherche son chat ?”, s’interroge le cinéaste. “Alors que le constat le plus apparent dans les médias est de penser que nous vivons dans une période de tensions, de dépressions, de haine et de conflits apparents, j’ai senti que justement, dans ce genre de période, il fallait parler du besoin d’amour.”

Deux moi permet à Cédric Klapisch de retrouver Ana Girardot et François Civil, qui avaient joué dans son précédents film, Ce qui nous lie. “Deux moi a vraiment été écrit pour eux”, déclare le cinéaste. “Rémy, je n’étais pas sûr au départ que ce soit pour François, qui a un côté solaire et bien portant qui me faisait me poser des questions quant au côté dépressif du personnage. Et puis, à un moment, en repensant à ce qu’on avait vécu ensemble et au travail que je l’avais vu faire sur Ce qui nous lie, je me suis dit : “N’hésite pas !”.”

“Pour Mélanie, je n’ai jamais envisagé quelqu’un d’autre qu’Ana”, poursuit Klapisch. “La complicité qu’on peut avoir avec un acteur, pour moi c’est le moteur d’un film. C’est ce qu’il y a eu avec Romain Duris pendant des années. Il ne s’agit pas de la personne, mais de la relation avec la personne et quand la relation est au bon endroit, ça vaut plus que tout et c’est cela qu’on filme. On ne filme pas une personne, on filme un rapport.”

N’oublions pas, enfin, que troisième héros de cette excellente comédie romantique, c’est… Paris ! Cédric Klapisch a cherché, via Deux moi, à parler de ce nouveau Paris moderne qui s’est créé, notamment dans les 18e et 19e arrondissements, du bassin de la Villette au quartier de Stalingrad en passant par la Goutte d’or. Pour le cinéaste, il s’agit là d’“un Paris positif, beaucoup plus familial et pacifique que ce que les gens pensent.”

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