Des stars, des films et des fans au festival de Saint-Jean-de-Luz

ARTNEWSPRESS: Le sixième festival international du film de Saint-Jean-de-Luz s’ouvre ce lundi avec une affiche alléchante. Et une ouverture maximale au public.

Tout pour le public. Depuis qu’il se présente sous une nouvelle formule depuis cinq ans, le festival international du film de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), qui débute lundi pour une semaine, s’ouvre, à chaque nouvelle édition, toujours plus aux fans et aux habitants de la ville, véritables invités privilégiés de ce rendez-vous dédié à l’amour du cinéma sous toutes ses formes – courts et longs-métrages, rencontres, masterclass, compétitions, premières mondiales…

Car, depuis que le festival a été relancé sous sa forme actuelle, « notre volonté a toujours été de porter les films à la rencontre du public, décrypte Patrick Fabre, directeur artistique du rendez-vous. D’où les rencontres et les masterclass. C’est la même chose pour les projections : les spectateurs qui ont payé leurs billets y assistent avec le jury. C’est un festival fait pour le public… »

Quel public précisément ? Le festival est majoritairement fréquenté par des habitants de Saint-Jean-de-Luz et de la région, mais on y rencontre aussi beaucoup de cinéphiles venus d’ailleurs, « des visages que je croise de festival en festival », sourit Patrick Fabre.

Des longs-métrages « qui regardent le monde »

Des fans qui vont écarquiller les yeux sur la côte basque pour cette sixième édition qui s’annonce enlevée. C’est la réalisatrice Catherine Corsini (« La Nouvelle Ève », « La Répétition », « Un Amour impossible »…) qui va présider le jury cette année, et elle sera notamment entourée du comédien Djanis Bouzyani (qui brille actuellement dans le formidable « Tu mérites un amour » de Hafsia Herzi) ou de la comédienne Zita Hanrot (« La vie scolaire, « Les Hirondelles de Kaboul »…).

Ils auront fort à faire pour départager les films de la compétition, composée uniquement de premiers et deuxièmes films – c’est le principe de ce festival, avec une programmation très riche en longs-métrages « qui tous regardent le monde », détaille Patrick Fabre.

Le directeur artistique note qu’une grande partie des films en compétition cette année ont pour personnages principaux « des héroïnes fortes », et ce dans des genres très différents.

À l’image d’une psychanalyste d’origine tunisienne qui revient s’installer au pays dans « Un divan à Tunis », d’une jeune employée d’une usine de textile plongée en pleine lutte sociale dans « Made in Bengladesh », d’une autre, Tunisienne elle aussi, qui lutte contre la justice pour que le divorce avec son mari, détenu récidiviste, soit prononcé dans « Noura Rêve », ou du film « L’État sauvage » que Patrick Fabre décrit comme un « western féministe ».

À Saint-Jean-de-Luz, on pourra également voir hors compétition des films montrés en avant-première, comme « Les Parfums », de Grégory Magne, avec Emmanuelle Devos, « Les Eblouis » de Sarah Suco avec Camille Cottin, ou encore « Notre-Dame », le nouveau long-métrage de Valérie Donzelli.

Une Valérie Donzelli qui donnera une masterclass le samedi 12, tout comme la présidente du jury, Catherine Corsini, le jeudi 10, ainsi que deux autres membres du jury : le compositeur Laurent Perez Del Mar le mercredi 9 et la monteuse Céline Cloarec le vendredi 11. Tout ça pour des pass à 49 euros les 10 films et sous le soleil de la côte basque : un vrai bonheur de cinéma.

Sixième festival international du film de Saint-Jean-de-Luz, du 7 au 13 octobre. Pass 10 films 49 euros, tarif à la séance de 4, 50 euros à 6 euros.

https://leparisien.fr

Renaud Baronian

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