Artnewspress : Disponible depuis ce 4 septembre sur Netflix, Je veux juste en finir est la troisième réalisation de Charlie Kaufman, plus connu pour ses scénarios de Dans la peau de John Malkovich, Adaptation et Eternal Sunshine of the Spotless Mind.
Salué pour ses talents d’écriture, Charlie Kaufman a notamment signé les scénarios des films Dans la peau de John Malkovich et Adaptation de Spike Jonze, Human Nature et Eternal Sunshine of the Spotless Mind (qui lui vaudra d’ailleurs l’Oscar du meilleur scénario original). En 2008, Charlie Kaufman se lance dans la réalisation avec Synedoche, New York porté par Philip Seymour Hoffman. Face au succès mitigé, le cinéaste ne retente l’expérience de la réalisation qu’en 2015 avec Anomalisa, avec Jennifer Jason Leigh et David Thewlis. Le film remporte le Grand prix du jury à la Mostra de Venise.
Cinq ans plus tard, Charlie Kaufman revient donc avec sa troisième réalisation Je veux juste en finir, adaptation du roman I’m Thinking of Ending Things de Iain Reid. Ce thriller énigmatique met en scène Jake et sa petite amie dans un road trip enneigé jusqu’à la ferme reculée des parents de Jake. Cette présentation officielle va être le début d’évènements étranges au cours desquels la jeune femme fragile va remettre en question dans une atmosphère aussi tendue que terrifiante. Les amateurs du travail de Charlie Kaufman seront servis avec Je veux juste en finir qui explore encore plus les thèmes fétiches du cinéaste entre la mélancolie, les références méta, les perceptions du réel et les profondes remises en question.
Au casting, on retrouve Jesse Plemons, récemment vu dans The Irishman et El Camino : un film Breaking Bad, Jessie Buckley (Chernobyl), Toni Colette dans une composition proche de son rôle dans le film horrifique Hérédité et David Thewlis (Fargo, Harry Potter). A noter que le rôle féminin principal devait à l’origine être incarnée par Brie Larson qui a dû se désister pour des problèmes d’emploi du temps. Les sublimes images du trailer annonce le remarquable travail de la photographie de Łukasz Żal, directeur de la photo sur le somptueux Cold War de Paweł Pawlikowski.
